1. |
Midlife Crisis
06:31
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Il t’a fallu ce matin une vague ride
Comme un creux sur le vide
Pour réaliser
Que dans ta vie tes détours
T’as pas pris toujours
Les bons alizés
Avec pour seuls rivages
Quelques amours de passage
Un boulot à plein temps
Y’a quelque chose qui tangue
Comme toutes ces bougies qui tremblent
D’un quarantième pas brillant
Midlife crisis,
Midlife crisis
Comme un vertige qui dégrise
Midlife crisis,
Midlife crisis
Cocktail gin et banquise
Secoué !
Il a fallu en chemin qu’elle te dise
Qu’elle préfère faire ses valises
Plutôt qu’espérer
Revoir un jour le navire
Enfin revenir
En eaux tempérées
De dérive en naufrage
Des sirènes dans ton sillage
Ont brouillé les repères
Y’a quelque chose de moche
Comme des secousses à l’approche
D’un quarantième solitaire
Midlife crisis
Midlife crisis
Comme un vertige qui dégrise
Midlife crisis
Midlife crisis
Cocktail gin et banquise
Echoué !
Tu trouves entre mer et sel
Une accalmie, ce qu’il te reste d’elle
Mais l’avarie suit son courant
Ta vie suit son courant
T’as pris l’oeil du cyclone
Pour la sortie de la zone
Des quarantièmes rugissants
Midlife crisis
Midlife crisis
Comme un vertige qui dégrise
Midlife crisis
Midlife crisis
Cocktail gin et banquise
Echoué !
Midlife crisis
Midlife crisis
Comme un vertige qui dégrise
Midlife crisis
Midlife crisis
Cocktail gin et banquise
Secoué !
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2. |
D'Amalia a Billie
05:02
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Comme une solide espérance
S’accroche au coeur et au corps des hommes
Comme un soupir en confidence
Un peu de rêve au fond d’un vieil album
Une mélodie tombée du ciel
A sa voix file haut
A tire d’elle
Entre le blues et le fado
D’Amalia à Billie
Sous l’amertume
L’espoir d’une
Embellie
D’Amalia à Billie
Coule dans leurs veines
Un chant de peine
Abolie
Comme une complainte « Body and Soul »
D’un club de brooklyn aux bars de Lisbonne
Comme un souvenir en bémol
Une photo en sépia sous un trombone
Une mélodie qui nous appelle
A sa voix crescendo
Se fait la belle
Entre le blues et le fado
D’Amalia à Billie
Un grain d’étoile
D’un peu de larmes
Séchées
D’Amalia à Billie
Voix de soleil
Et de ciel
Percée
De nostalgie en saudade
A sa voix son tempo
Sur des ballades
Entre le blues et le fado
D’Amalia à Billie
Sur les étoiles
Un peu de mal
Qu’on oublie
D’Amalia à Billie
Coule dans nos veines
Ce chant de peine
Abolie
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3. |
Shanghai Taxi Driver
04:26
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Dans le ventre gris de la ville
Sur le ciel et la mer extensible
Je roule
Les artères du monstre invisible
Véhiculent mes heures combustibles
Et saoules
Où sont passées mes racines
Sur le bitume d’une nuit de Chine
24 heures... par jour…
Derrière le pare-brise je devine
Les néons fluo de Nanjing
La foule
Je ramasse les âmes citadines
Que la panse pleine des vitrines
Refoule
Où sont passées mes racines
Murées dans l’ombre des buildings
24 heures... par jour…
Shanghai Taxi Driver
Shanghai Taxi Driver
Collé au compteur
Ma course n’a pas de vainqueur
Chaviré mon regard exsangue
Charrie plus de boue que le Yang
Tsé Kiang
Dans mon coeur inutile vacillent
Oubliées ma province ma famille
Ma langue
Où est passée mon histoire
Dans le brouillard de ma mémoire
24 heures… par jour...
Shanghai Taxi Driver
Shanghai Taxi Driver
Collée au moteur
Cette vie n’a pas de valeur
Carapace de plastique et d’acier
Sur l’asphalte noir aligné
J’avance
Dans la folle nuit qui s’achève
S’accrocher à quel dieu à quel rêve
Immense
Où sont passées mes racines
Dans le ventre gris de la ville
24 heures… par jour...
Shanghai Taxi Driver
Shanghai Taxi Driver
Sur les flyovers
Je m’envolerai tout à l’heure
Où sont passées mes racines
Dans le ventre gris de la Chine
24 heures… par jour...
Shanghai Taxi Driver
Shanghai Taxi Driver
Sur les flyovers
Je m’envolerai à mon heure
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4. |
La qualite des elements
04:59
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Sous l’oeil d’un cyclone en colère
Pour la sauver d’une marée noire
J’ai démonté la mer
Je l’ai glissée sous mon armoire
Ses lames en parquet vert
Finalement si jolies
M’ont servi de plancher par terre
Et trouvé chez moi un abri
Les éléments
Sont des cadeaux de la nature
Si beaux, si grands
Que certains les capturent
Architecte de l’environnement
Je les laisse courir sur mes murs
Je les aime vivants
Ma maison les rassure
Sous l’oeil d’une baleine en plastique
Pour sauver le lit des rivières
Du changement climatique
Et les forêts entières
J’ai réparé l’ozone
J’ai lavé leurs draps verts
Puis j’ai mis la flore et la faune
A sécher sur ma table en verre
Les éléments
Sont des cadeaux de la nature
Si beaux, si grands
Que certains les capturent
Architecte de l’environnement
Je les laisse courir sur mes murs
Je les aime vivants
Ma maison les rassure
Pour qu’elle s’envole de temps en temps
J’ai même bâti ma maison sur du vent
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5. |
Homme numerique
04:02
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Comme une rature
A trois encablures
Du Paléolithique
Comme un singe blanc
Plié derrière l’écran
Pilote automatique
Bouclé à double tour
Mon p’tit corps dans sa tour
Marche aux barbituriques
Derrière mon armure
De feu je rassure
Ma parano panique
Sur la toile pas nette
Accroché aux lunettes
J’veux pas sortir d’ici
Mais même quand j’mate
C’est moi qu’on mate
A coup d’enquête et d’audimat
C’est moi qu’on traque
Ou bien c’est moi qui craque ?
Ils m’ont classé… catalogué…
Homme numérique, erreur de fabrique
J’ai perdu mon âme !
Homme numérique
Accro à la web came !
Mon monde virtuel
Etend ses ruelles
En cercles concentriques
Je suis le héros
De réseaux sociaux
Aux amours platoniques
Les soirs de détresse
J’peux changer d’adresse
En deux temps et trois clics
Pas de temps perdu
Pour les adeptes du
Commerce électronique
J’achète mes somnifères
De l’autre coté de la terre
J’compte plus mes insomnies
Mais même quand j’triche
C’est moi qu’on fiche
A coup d’enquêtes et de milices
Et même à l’envers de l’affiche
Ils m’ont classé… catalogué…
Homme numérique, erreur de fabrique
Rendez-moi mon âme !
Homme numérique
Accro à la web came !
Pour faire table rase
J’ai effacé les cases
De mon code génétique
Enfin pour disparaître
J’ai fermé les fenêtres
J’veux pas sortir d’ici
Homme numérique, erreur de fabrique
Rendez-moi mon âme !
Homme numérique
Accro à la web came !
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6. |
Qu'est ce qui est vrai
02:55
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L’hiver a balancé la lune
Il ne veut plus de son manteau
La neige réfugiée dans les dunes
Eclate en sanglots
L’automne perdu dans la forêt
Ne voit pas au bout de son chemin
Les étoiles du Petit Poucet
Le ciel s’est éteint
Qu’est-ce qui est vrai
Qu’est-ce qui existe encore
Est-ce qu’un galet
Sourit dans l’eau qui dort
L’été s’est barré dans le Sud
Sans un soleil dans sa valise
De foules en bains de solitude
Les sables s’enlisent
Le printemps se lève de bonne heure
Pour s’occuper de son jardin
Mais il n’y a plus une seule fleur
Qui pousse dans ses mains
Qu’est-ce qui est vrai
Qu’est-ce qui existe encore
Est-ce qu’un galet
Sourit dans l’eau qui dort
Qu’est-ce qui est vrai
Qu’est-ce qui existe encore
Ce qui me plaît
N’est-il pas déjà mort
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7. |
Entre Boris et Bob
03:28
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Y’a plus d’Boris
Y’a plus d’Janis
Le monde a perdu la notice
Y’a plus d’Dylan
Y’a plus de fans
Y’a plus d’années 70
Les anges aux ailes tordues
Sont morts d’avoir trop vécu
Faut-il pour être un mythe
Mourir un peu trop vite
Y’a plus d’guitares
Y’a plus d’espoir
Dans les nuages de cannabis
Y’a plus d’génies
Y’a plus d’folie
Y’a plus qu’des soleils qui pourrissent
Les mots de Boris Vian
Sont perdus dans le vent
Faut-il pour être un mythe
Mourir un peu trop vite
Y’a plus d’pattes d’eff’
Plus d’Polnareff
Pour montrer son cul et ses cuisses
Y’a plus d’Lennon
Plus rien qui sonne
Y’a plus que des pochettes qui jaunissent
Le Morisson Hotel
S’est installé dans le ciel
Faut-il pour être un mythe
Mourir un peu trop vite
Y’a plus d’Boris
Y’a plus d’Janis
Le monde à perdu la notice
Y’a plus d’guitares
Y’a plus d’espoir
Dans les nuages de cannabis
Le Morisson Hotel
A fermé ses portes dans le ciel
Faut-il pour être un mythe
Mourir toujours trop vite
Y’a plus d’Boris
Y’a plus d’Janis
Le monde à perdu la notice
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8. |
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A pas feutrés tu es partie
Laissant ton parfum immobile
Entre l’armoire et le grand lit
Dernière empreinte indélébile
De quelques gestes maladroits
Je rejoue la scène du crime
Je sur-joue mon désarroi
J’ai l’alibi, toi le mobile
J’aimerais enterrer à huis clos
Toutes les phrases assassines
Pouvoir faire porter le chapeau
A l’habitude, à la routine
Mais quand les mots d’amour périment
Même le dernier des poètes
Cherche dans de nouvelles rimes
La force d’éviter perpète
Quelle misérable litanie
Ce refrain qui consiste
A grandir au dépend d’autrui
La complainte de l’amour égoïste
Au soir de ma condamnation
J’effacerai toutes tes traces
Toutes les pièces à conviction
Qui m’ont fait tomber en disgrâce
J’aurai puisé au fond de toi
La force de devenir cet autre
Que tu voulais que je sois
Et j’irai en aimer une autre
Quelle misérable litanie
Ce refrain qui consiste
A grandir au dépend d’autrui
La complainte de l’amour égoïste
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9. |
La cadence orange
04:37
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Dans la vapeur du soupirail
Lucie veut cacher sous sa frange
Son regard flou qui déraille
Ce regard flou qui dérange
Vie de déveine qui se taille
Au sourire d’une pilule étrange
Dans la grande foire au bétail
Quand son corps donne le change
C’est la cadence orange
D’une extasie-lusoire
Pulsation qui démange
Au tempo du trottoir
Gyrophare après la bataille
Sur la zone de libre échange
Sans attendre la fin du bail
Lucie a le coeur qui vidange
Elle sent l’étreinte du feu de paille
S’éteindre enfin, son corps se venge
De ce commerce de détail
Où les chiens bouffent avec les anges
Dans la cadence orange
D’une extasie-lusoire
Pulsation qui démange
Au cachot du trottoir
Dans la cadence orange
D’une extasie-lusoire
Pulsation qui démange
Au cachot du trottoir
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10. |
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Le patron de mon usine
Délocalise ses machines
Chez les slaves
Mais à qui profite la crise
Quand ma femme fait ses valises
Pour un cave
Ma fille si belle à vingt ans
S'est jetée sous le couvent
D’à côté
Mon fils un futur prodige
Est parti sucer les tiges
De l'UMP !
Faut voir l' bon côté des choses
Pas la peine de s'énerver
A travers des lunettes roses
On ne voit que les bons côtés !
Propriétaire à la grecque
Tu la sens mon hypothèque
Au verso
Me dit mon banquier sournois
Puisque chez vous c'est chez moi
A bientôt
J'dors sur la banquette arrière
De ma voiture hôtelière
Tout va bien
Elle est très économique
Grâce à son option statique
Sur parpaing !
Faut voir l'bon côté des choses
J'peux picoler au volant
A travers des lunettes roses
On ne voit que les bons moments
J'partage mon urticaire
Et mon porche pissotière
Avec Bill
Un épagneul mitigé
Sa chienne de mère a fauté
Dans les chenils
Les trottoirs où rien ne bouge
S'écartent comme la mer rouge
Quand on passe
J' traite les bourgeoises de salopes
J' lave ma queue si t'as l' cul propre
Eh pétasse !
Faut voir l' bon côté des choses
L'abbé Pierre viendra me sauver
A travers des lunettes roses
On ne voit que les bons curés !
Mais vous vous dites ces lunettes
Bon sang saperlipopette
C'est quoi donc
D' la poudre de perlimpinpin
Du soleil dans un écrin
Du chichon
Un truc extraordinaire
Vendu par Danielle Gilbert
Dis-le nous
C'est juste le reflet vermeil
Qu'on voit au fond des bouteilles
Voilà tout !
Mais au train où vont les choses
Si ça peu vous consoler
Avec ou sans lunettes roses
On finit par s’habituer !
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11. |
La veuve coquelicot
03:30
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Elle a coché d'une croix
Tout ce qu'ils leur restait à faire
Aller à l’opéra, partir en croisière
Siroter l'océan au fond d'un transat
Marier le grand, un de ces quatre
Dégoter une maison pas trop loin de la ville
Mordre à l'hameçon des jours tranquilles
Tous ces projets qui sont tombés
Dans l'eau des regrets
Elle va trottant jusqu' au cimetière
Changer les fl eurs de pot
Changer les pots de terre
La veuve coquelicot
Elle a coché d'une croix
Tout ce qu'ils leur restait à vivre
Tout ce qui manquera à la fi n du livre
Les balades en tandem, les orages d'été
Qui se déchaînent sur les k-ways
La retraite sonnant enfi n l’heure espagnole
La vie qui prend le Cévenole
Les siestes avec la joue collée
Sur les mots croisés
Elle a plus trop les pieds sur terre
Depuis qu'il marche là-haut
Elle voulait partir la première
La veuve coquelicot
Elle a coché d'une croix
Tout ce qu'ils leur restait à rire
Les bavoirs chocolat, tachés de sourire
Les amis de longue date, que le vin rapporte
Le temps qui gratte derrière la porte
Les parties de pétanque dans l'allée du jardin
L'amour qui manque au traversin
Les promesses qu'on fait blottis
Sous un parapluie
Il avait signé des paupières
Quand il ne pouvait plus dire un mot
Elle a éteint la lumière
La veuve coquelicot
Elle a éteint la lumière...
La veuve coquelicot
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12. |
Trou de memoire
03:11
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L’esprit déménage
Un jour à l’improviste
Sans sac de voyage
Sans avoir fait sa liste
Il part au repos
Dans une maison voisine
Ranger son cerveau
Qui joue les mandolines
L’esprit déménage
Sans prévenir sa famille
Il coupe le chauffage
Perd le nom de ses filles
Il part vivre ailleurs
Dans son imaginaire
En terre Alzheimer
Sans boussole ni repère
Pas de camion devant la porte
Ni de meubles sur le trottoir
Juste un trou de mémoire
Où tombent les feuilles mortes
L’esprit déménage
Ses idées dérangées
Il grimpe les étages
Sans changer de palier
Il part en poussette
L’infi rmière à la main
L’amour en pense-bête
Et l’oubli en chemin
L’esprit déménage
Ses cartons de souvenirs
Mélange les images
En éclats de fou rire
Il part en voyage
Pour de grandes vacances
Retrouver le langage
Si fragile de l’enfance
Pas de camion devant la porte
Ni de meubles sur le trottoir
Juste un trou de mémoire
Où tombent les feuilles mortes
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13. |
Voyages impossibles
04:08
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Lassés, du gris de nos névroses
Des jours d’indifférence
Du monde entier, dont on dispose
On voudrait encore croire
A l’ instant où l’on ose
Traverser le miroir
Un désir, un départ
Un regard qui se pose
Ces voyages impossibles
Nous ramènent en enfance
Quand l’amour prend pour cible
Nos coeurs en partance
Lassés, du noir sans le rouge
Du spleen sans l’idéal
D’un monde, ou rien ne bouge
On voudrait encore voir
Si les rêves qui nous hantent
Savent encore émouvoir
Une escale, un espoir
Où bascule la conscience
Ces voyages impossibles
Nous ramènent en enfance
Quand l’amour prend pour cible
Nos cœurs en partance
C’est comme un transit invisible
Un départ en instance
Où la vie passe au crible
De secrètes espérances
Cloués, au sol de nos croyances
On s’agite immobiles
Sans entrer dans la danse
On voudrait pour un soir
Retrouver l’âme intense
Et larguer les amarres
Une absence, un écart
La raison qui balance
Ces voyages impossibles
Nous ramènent en enfance
Quand l’amour prend pour cible
Nos cœurs en partance
C’est comme un transit invisible
Un départ en instance
Où la vie passe au crible
De secrètes espérances
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14. |
New November
06:10
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Tu surfes sur la vague sans penser à m’attendre
Sous la bise de froid qui me gifle et me glace
Tu te moques de moi de mes peurs de novembre
De ces années qui passent…
Ce soir je te joue sur mon piano de novembre
Les accords oubliés de chansons d’insomnies
Je jouerai la nuit, même jusqu’en décembre
Ne pars pas non reviens, la vie est infinie
Smile and laugh for a new November
Smile and laugh
I will play for a new November
Ce soir je te joue mes rêves et mes soupirs
Mes mains désemparées se glissent sur tes hanches
Elles rêvent dans le vide espérant un sourire
Pour t’offrir mes nuits blanches
Ce soir je te joue une histoire à nous raconter
Pour toutes les folies que nous avons vécues
Pour un songe d’harmonie, pour un matin d’été
Parce que je suis seule, que tu ne m’aimes plus
Smile and laugh, for new November
Smile and laugh
I will play, for a new November
Ce soir je te joue nos baisers sucrés salés
Et nos caresses chaudes sur la portée des heures
Je te cherche en bémol, je ne peux t’oublier
Écoute ma chanson qui pleure…
Je te jouerai sans cesse les larmes de novembre
Les couleurs de l’automne et le vent de l’hiver
Les rires de juillet, nos délires de septembre
Et je chérirai encore les souvenirs d’hier
Smile and laugh, for a new November
Smile and laugh
I will play, for a new November
Smile and laugh, for a new November
Smile and laugh
Take my hand for a new November
Smile and laugh, for a new November
Smile and laugh
Keep my heart for a new November
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15. |
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Il y a quelque part
Cachées sous la surface
De ces notes d’ivoire
De futures audaces
Il y a sûrement
Ailleurs ou bien demain
Une vie de roman
A portée de la main
Il y a loin d’ici
De meilleurs quatuors
Des familles plus unies
Un prélude à l’age d’or
Insatisfait éternel
Prisonnier de sa peau
Quoi de plus naturel
Sa vie commence bientôt
Il y a quelque part
Dans un autre hémisphère
Au sommet des remparts
Une vue singulière
Il y a plus au Nord
Dans la brume tzigane
Des guitares aux accords
A vous transporter l’âme
Il y a plus au Sud
Des rythmes qui transpirent
De meilleures latitudes
Pour éviter le pire
Insatisfait éternel
Prisonnier de sa peau
Quoi de plus naturel
Sa vie commence bientôt
Il y a quelque part
Au fond des souvenirs
Au milieu des milliards
De meilleurs avenirs
Il y a sûrement
Caché dans la douleur
Des sentiers simplement
Qui ressemblent au bonheur
Il y a loin d’ici
Des requiems qui brûlent
Des vies bien plus remplies
De meilleurs crépuscules
Insatisfait éternel
Prisonnier de sa peau
Quoi de plus naturel
Sa vie commence bientôt
Insatisfait éternel
Prisonnier de sa peau
Quoi de plus naturel
Sa vie finira…
bientôt.
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16. |
Laurent Gatz France
"En marge des modes et des formats convenus, Laurent Gatz propose une chanson française originale, audacieuse, portée par un solide groove et une formation musicale de premier plan.
(newmorning.com)
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